top of page

                                                                                           

Cours : 4è  4 séquence                 

                   

         

 OEUVRE DE REFERENCE:      « Valse »Extrait de la Suite Jazz n°2    Dimitri CHOSTAKOVITCH

                                                                         

 

 

 

  

 

 

 

 

Dimitri Chostakovitch compositeur russe (1906‐1975) Né à Saint‐Pétersbourg, il étudie le piano et la composition

 au Conservatoire de cette capitale musicale. Alors étudiant, il compose, à l’âge de 19 ans, sa Première Symphonie

 démonstration magistrale de sa science de l’orchestration et de la densité de son univers sonore. Sa musique
 novatrice et sa forte personnalité lui valurent quelques condamnations durégime soviétique. Très habile avec les

 Puissants, il entreprend une forme de résistance pacifique au travers de son art en dénonçant subtilement les
 aberrations de la dictature stalinienne. Il est sans conteste le plus grand compositeur russe du XXème S.

 Il est nommé Professeur au Conservatoire de Saint‐Pétersbourg (Léningrad) puis au Conservatoire de Moscou.

 Il compose énormément dans les tous les genres : de la musique de chambre (dont 15 quatuors à cordes),

 6 opéras et plus de 30 musiques de films. Pour l’orchestre, il compose entre autre 15 Symphonies, 6 concertos,

 et des suites orchestrales dont la fameuse Suite de Jazz n°2.

 

Suite de jazz n°2
Le jazz « occidental » n’est entré en Union Soviétique que de façon très filtrée : certains cadres du
Parti y voyaient en effet un produit de la décadence de la culture bourgeoise capitaliste. Il fut
cependant difficile, même pour les Soviétiques, de résister à l’engouement planétaire suscité par le jazz.

 

En 1927, pour relever le pari lancé par son ami le chef d’orchestre Nikolai Malko, Chostakovitch
réalisa pour orchestre symphonique, en quarante minutes seulement, une orchestration brillante
dans un esprit jazz de la célèbre chanson « Tea for two ». Chostakovitch rencontra dès 1930 à
Odessa le plus célèbre jazzman soviétique de son temps, Leonid Utyosov qui dirigeait un petit
orchestre : le Tea Jazz. Cet orchestre jouait en réalité de la musique légère dansante plutôt que du
jazz proprement‐dit.

 

En 1934, Chostakovitch dut participer à une commission « Jazz » afin de rehausser le niveau du jazz
en URSS. Pour encourager ses confrères compositeurs, il montra l’exemple en composant la Suite de
Jazz n°1. Dans le même esprit, elle fut suivie en 1938 de la Suite de jazz n°2, écrite à la demande de
l’orchestre d’Etat pour le Jazz, dirigé par Viktor Knouchevitski. Cependant à la lecture des titres des
huit mouvements qui composent cette suite, on constate que Chostakovitch recourt au langage des
musiques dites « légères » de la Vienne romantique de la dynastie Johann Strauss et de leur
Marches, de Valses et autres Polkas. Il « recycle » dans ces suites quelques morceaux de ballet,
musiques de film et musiques de scène. La deuxième Suite a été remise à l’honneur par le chef
d’orchestre Mtislav Rostropovitch lors des concerts Prom’s de Londres en 1988. La Valse n° 2 est
devenue l’emblème de cette Suite et a connu un succès planétaire. Stanley Kubrick l’utilise au début
du film Eyes Wide Shut, le violoniste André Rieu en a fait un « Tube » populaire (que tout le monde
connaît sous le titre « la Valse de Chostakovitch ») et une célèbre compagnie française de banque et
d’assurances en a fait son hymne !

 

                                                                              Valse n°2
Du début à 0’36’’:
Pour quatre mesures, dans un tempo modéré (Allegretto poco moderato), le rythme de la
valse s’installe avec légèreté : les instruments graves (basson, violoncelles, contrebasses et
timbales) marquent le premier temps (temps fort) et les cors, guitare et cordes jouent les
deuxième et troisième temps de la danse (temps faibles).
Sur cet accompagnement, nuance piano, se pose le thème principal, doux, mélancolique et
expressif, joué au saxophone alto solo :

 

 

 

 

 

 

Après ces deux phrases, le saxophone alto est rejoint par les saxophones ténors. L’ensemble
clarinettes, flûtes, piccolo et hautbois se joint à eux et, alternant notes piquées et liées, et
donne un caractère plus enlevé à cette dernière phrase du thème, répétée deux fois. Lors
d’une troisième répétition, l’emploi du glockenspiel* et du célesta rendent cette même
phrase aérienne et délicate.

 

De 0’37’’ à 1’14’’:
Après de nouveau quatre mesures d’accompagnement pour transition (avec le piano enplus),

se sont les cordes et les cors qui reprennent le célèbre thème. La nuance est alors
forte et les bois et les cuivres accentuent le rythme de la valse. Même ponctuation du thème
par la reprise à l’identique de la phrase terminale aux bois.
De 1’15’’ à 1’43’’:
Un deuxième thème s’enchaîne, joué forte et en homorythmie* par l’orchestre. Un élan
nouveau, amorcé par les cymbales, qui intensifie le tournoiement de la valse.
De 1’44’’ à 2’00’’:
La valse bat son plein avec l’arrivée d’un troisième thème tout aussi lyrique et entraînant,
joué par les cordes et les saxophones.
De 2’01’’ à 2’17’’:
Les trompettes, trombones et tuba reprennent ce troisième thème alors que le reste de
l’orchestre, euphorique, déploie de rapides arpèges.
De 2’18’’ à 2’55’’:
Soudain (piano subito*), c’est le retour au calme et au premier thème par le trombone solo,
bientôt rejoint par les trompettes. Puis la même ritournelle des bois.
De 2’56’’ à la fin :
Reprise du thème principal par l’orchestre au grand complet.
Deux accords tutti, nuance fortissimo, concluent cette valse envoutante qui a fait le tour du
monde.

 

 

Les saxophones :
Instruments conçus et développés par le luthier Adolphe Sax vers 1850, les saxophones sont
de véritables « hybrides » qui rassemblent des caractéristiques de plusieurs instruments : un
bec* muni d’une anche* simple (comme la clarinette), une perce* conique, des mécanismes
à plateaux (comme le hautbois), un corps, un pavillon en cuivre (comme la trompette). Ceci
leur permet d’allier le boisé et la vélocité des bois à la puissance des cuivres. Ils se déclinent
en 4 modèles couvrant une large tessiture formant ainsi le quatuor de saxophones.

 

   Valse

   La valse est une danse tourbillonnante, souvent écrite sur une mesure à trois temps.

   Il existe plusieurs formes de valse, comme la valse viennoise ou la valse musette,

   beaucoup jouée à Paris, à l'accordéon, dans les guinguettes.

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​       Oeuvres complémentaires:

   

   La pavane 

 

  Il s'agit d'une danse de couples très en vogue au XVIe siècle (elle est attestée au tout début du siècle), une basse-danse

 (les pas restent en contact avec le sol) à mouvement lent de mesure 2/4 ou 4/4.

 Le caractère est noble, grave, majestueux, cérémonieux. Elle est accompagnée par le luth, la guitare, le clavier ou

 des ensembles. À la fin du siècle on ne la danse plus elle est devenue un genre purement musical,

 jusque vers la fin du 17e siècle, où elle disparaît à sou tour.

   Le madison

  Il s'agit d'une danse sans contact qui se pratique en ligne, seul ou en couple, et qui a démarré à

  Philadelphie en 1960. Le créateur du madison original est un Américain ancien mineur,

  Al Brown, qui a sorti le titre The Madison (son premier disque) avec son groupe, les Tunetoppers.

   La dans plinn

La danse plinn (en breton dañs tro plin, en rond) est une danse traditionnelle du Centre Bretagne.

Son aire de pratique ancienne, était située sur la partie bretonnante du département des 

Côtes-d'Armor entre Rostrenen et Guingamp du Sud au Nord et entre Callac et 

Quintin d'Ouest en Est, principalement sur l'ancien évêché de Cornouaille.

C'est une danse aujourd'hui fréquemment rencontrée en fest-noz et en bal folk.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       La mazurka

   La mazurka est une danse traditionnelle originaire de Pologne, très rythmée, à trois temps, de tempo vif et dont les accents

   se déplacent sur les temps faibles. Elle connut une grande vogue dans les salons européens au xixe siècle et passa

  rapidement dans le répertoire populaire et des danses de société.

    

 

   Vocabulaire :
  Le legato (ou lié) est une façon de jouer un phrasé musical par opposition au staccato.
 Le résultat à obtenir est celui d'une liaison des notes successives en un seul mouvement continu. Les musiciens

 jouant d'un instrument à vent et les chanteurs devront s'abstenir d'expirer ou d'inspirer, tandis que les

 violonistes devront effectuer un unique mouvement avec leur archet.
 Pizzicato :

 Le pizzicato consiste à jouer les cordes avec les doigts de la main droite au lieu d'utiliser l'archet.
 On le note « pizz. » au niveau des notes concernées, et on spécifie la reprise de l'archet par »arco ».
 À noter que si en musique classique, le pizzicato n'est pas une technique utilisée majoritairement,

 en jazz, la contrebasse est très utilisée ainsi.
 
Temps fort : ce sont des temps appuyés, accentués
  La mesure à trois temps, qui contient un temps fort suivi de deux temps faibles :

 

    PROJET MUSICAL :J'envoie valser - Zazie 

    

  


                                                                                           

 


                                                                                   

  Zazie commence sa carrière comme mannequin avant de bifurquer vers la chanson.

 

Avec un sacré sens de l'humour, Zazie écrit des textes acérés, aussi bien pour elle que pour le gratin de la chanson française.

Après avoir fêté ses 20 ans de carrière en 2012, Zazie s’est illustrée en tant que coach dans la saison 4 de The Voice, qu’elle a remporté.

Son 9ème opus devrait bientôt voir le jour. 

L'univers musical
Zazie grandit dans l'univers du classique et de la chanson française (Brassens, Brel, Barbara ).
Elle écrit sa première chanson à 4 ans et apprend à jouer du violon, de la guitare et du piano. Après un bac littéraire, elle entame des études de

kinésithérapie et de langues étrangères, qu'elle abandonne rapidement pour se consacrer au mannequinat.

Sa voix originale se prête également à l'enregistrement de publicités.
En 1992 sort son premier album, « Je, tue, ils ». Elle devient la révélation féminine de l’année 1993 aux Victoires de la musique.

Mais c'est l'album « Zen » qu’elle rencontre un véritable succès en 1995 .
Au même moment, elle s'engage dans l'aventure « Sol en si » et quelques années plus tard rejoint les Enfoirés.

 

  

   

 

                                                                        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                             

                                                                                        

                 Ours:Jamais su danser

Envoie, envoie tout, envoie tout valser 
Envoie, envoie tout, envoie tout valser 

La tête rentrée resserrée dans tes épaules 
Tu n'aimes rien montrer là bas au fond tu t'isoles 
Il y a ces deux plis que l'on voit entre tes yeux 
Ces mêmes traits d'ennui beaucoup trop sérieux, beaucoup trop sérieux 

Jamais su danser, t'as jamais su glisser 
(Envoie, envoie tout) 
T'as jamais pu, jamais su danser 
Jamais tu laisses aller 
(Envoie, envoie tout) 
La tête renversée 
(Envoie, envoie tout) 
Envoie tout valser 
Envoie, envoie tout) 
Envoie tout valser) 

T’engager au lit, laisse toi un jour embarquer 
T'es bien engourdi, empêtré, raide loqué 

Jamais su danser, t'as jamais su glisser 
(Envoie, envoie tout) 
T'as jamais pu, jamais su danser 

Jamais tu laisses aller 
(Envoie, envoie tout) 
La tête renversée 
(Envoie, envoie tout) 
Envoie tout valser 
Envoie, envoie tout) 
Envoie tout valser) 

La tête rentrée resserrée dans tes épaules 
Tu n'aimes rien montrer là bas au fond tu t'isoles 
(Envoie, envoie tout) 

Jamais su danser, t'as jamais su glisser 
(Envoie, envoie tout) 
T'as jamais pu, jamais su danser 
Jamais tu laisses aller 
(Envoie, envoie tout) 
La tête renversée 
(Envoie, envoie tout 
Envoie tout valser 
Envoie, envoie tout) 
La tête renversée 
(Envoie, envoie tout 
Envoie tout valser 
Envoie tout valser)

Unknown Track - Unknown Artist
00:00 / 00:00
Saxophone alto : le plus courant des saxophones, il est utilisé comme instrument soliste d’orchestre à partir de 1870 par des compositeurs français comme Halévy, Bizet, Massenet,
puis début 20ème S. par Milhaud, Glazounov, Ravel, Rachmaninov… tout en devenant
l’instrument de prédilection du jazz.
Titre 6
   Comment le danseur s’appuie t’il                     sur la musique?   
bottom of page